MVM poursuit son chemin en tentant de redresser la barre. Les indicateurs sont bien meilleurs et tout le monde s’accroche. Mais l’empire Windhurst éclate. Et pour sauver les meubles Parisot de Mattaincourt, il faut remettre au capital. Nouveau point de situation au tribunal de commerce le 27 février.
La direction s’est adjoint les services d’un cabinet d’ingénieurs et l’entreprise gagne en productivité. L’organisation se rationalise et les indicateurs commencent à pencher vers le vert.
Il faudra des apports en capitaux
« Il y a moins d’absentéisme, constate Pascal Ferrard, délégué CGT. Tout le monde s’accroche à ce frémissement et tente tout pour que ça marche. Nous allons pouvoir progresser encore, mais il va falloir de nouveaux apports en capitaux soit par la cession, soit en faisant entrer de nouveaux actionnaires et c’est là que le CIRI (comité interministériel du redressement industriel) peut nous aider en trouvant des investisseurs ».
L’ouverture doit venir de l’extérieur
La procédure de redressement oblige à payer les fournisseurs à la commande, alors que les clients paient toujours à 2 mois. Ce qui nécessite une trésorerie importante.
Et le groupe ne peut plus être un appui vu sa situation. Le déblocage ne peut venir que de l’extérieur.
Un outil mieux organisé
Mais les salariés et le cabinet d’ingénieurs préparent le terrain, en réorganisant la production pour qu’elle soit performante.
